prog: 61
squelettes/rubrique-3.html

V TRANZITU IN TRANSIT

I BURNT LEGS
Srdjan Vuletic / Bos-Herz / 1993 / Beta / 10’
Sarajevo en temps de guerre. Un étudiant en réalisation cinéma travaille comme infirmier. Son job consiste entre autres à évacuer des membres amputés en direction du crématorium. "I burnt Legs" est un film fort sur l’hystérie collective qui s’est emparée de Sarajevo.
http://www.sagafilm.com/legs.html

MGM SARAJEVO
(Man - God - the Monster)
Pjer zalica, Mirza Idrizovic, Ismet Nuno Arnautalic, Ademir Kenovic / Bos / 1994 / vo st-ang / 93’
Par la forme et le contenu, MGM Sarajevo rappelle une esthétique que l’on pourrait intituler "Super-réalisme de Sarajevo". Une esthétique mise au point à Sarajevo en état de siège et influencée par les conditions de guerre. Espoirs déchus, vies et membres déchiquetés : tels sont les ingrédients de cette mise en garde de Sarajevo au reste du monde.

SERBIAN EPICS
Paul Pawlikowsky/UK/1992/Beta/ vo st-ang /46’
Un regard pénétrant sur Radovan Karadzic, psychiatre et poète. Du haut des collines, le poète raconte ses visions d’une ville en flammes d’il y a plusieurs années. L’épouvantable criminel de guerre dans la peau de l’artiste, dominant la cité en flammes. Néron revisited.
A ne pas manquer !

HOP, SKIP & JUMP
Srdjan Vuletic / Bos-Slo / 2000 / Beta / 16’
Dis, quoi de neuf à Sarajevo ? Vuletic nous éclaire sur la chose avec "Hop, Skip & Jump". Il met en scène un tireur embusqué et sa victime, jouant au chat et à la souris.

08.05 > 20:30


Une incursion dans la vie privée de Josip Broz Tito, qui pendant 40 ans fût l’homme fort de la Fédération yougoslave, grâce à sa personne et à sa volonté de fer. Partisan, prisonnier, maréchal, dictateur, célébrité. Son histoire est contée par ses plus proches. Des collègues, des amis et des employés donnent leur avis sur l’homme qui a préservé la Yougoslavie de l’occupation allemande et qui politiquement fût sur ses gardes pendant les quatre décennies suivantes, se faisant ainsi respecter, que cela plaise ou non, tant par les puissances occidentales que par la superpuissance russe.

09.05 > 20:30


INTERVISTA, quelques mots pour le dire
Anri Sala /Fr/1998 / Beta / vo fr st ang /26’
Un film de 16mm : gros plan sur Hoxha qui acclame une foule en liesse. Une femme sourit à ses côtés.. Lors d’un déménagement, le jeune cinéaste albanais de 25 ans Anri Sala découvre ce rouleau de pellicule dans une vieille boîte en carton. La femme dans ce film des années ’70 est sa mère. Sa mère prétend toutefois ne se souvenir de rien...

+ KAKO SE KAZE FOUNTAIN ? [How do you say cesma ?]

Katja Soltes & Emir Jelkic, 2000, SI, video, vo st ang, 8

Histoire sur la silhouette d’une cité et d’un homme qui l’habite.

+ Stari Most [the old bridge]

Vlado Skafar, 1998, SI, 35mm, 11

Mostar est sans doute la ville qui a le plus souffert du conflit bosniaque. Son symbole le plus remarquable, son pont séculaire, s’est écroulé à d’innombrables repri-ses, Sorte de carte postale de Mostar.

10.05 > 20:30


(Veillées d’Armes : Histoire du Journalisme de guerre)
Le film de Marcel Ophuls tient sur la sellette les conteurs d’aujourd’hui, au pouvoir indéniable : ce sont les correspondants de guerre. Il nous livre son opinion toute crue sur ceux qui servent l’industrie de l’"infotainment". Après un check in à l’hôtel Holiday Inn à Sarajevo, notre guide nous apprend à discerner la fiction de la réalité. Avec une parfaite aisance, il nous branche sur une scène du musical hollywoodien "Holiday Inn" (Mark Sandrich) pour revenir ensuite aux correspondants et sur la nature de leurs problèmes : les paiements, les notes de frais, le rédacteur en chef et les pontifes de leur chaîne. Inutile de répéter que "the troubles" ne correspondent pas toujours a

15.05 > 20:30


Cesta bratstva in enotnosti

A Home Road Movie

Maja Weiss, SI

A l’issue de la seconde guerre mondiale, dans un esprit "out of an existential and ideological hunger", la nation construisit une route qui devait relier entre elles toutes les républiques fédérées de Yougoslavie : la "Road of Fraternity and Unity". Quelques décennies plus tard, la B51 devient la voie apocalyptique où règnent la guerre et les ténèbres. La réalisatrice Maja Weiss voyage le long de cette route en compagnie de sa soeur Ida et une caméra DV à portée de main. Son home-road-movie ne cherche pas à expliquer les raisons de l’effondrement de la Yougoslavie, ni les nouvelles frontières en cours de définition. Elle apporte plutôt une vision très personnelle de la douleur qu’a créé cet effondrement.

16.05 > 20:30


Zelimir Zilnik, 2001, SI, video, vo st ang, 80

Des ressortissants de divers pays d’Europe centrale essaient de pénétrer en Occident et contournent à cet effet les contrôles frontaliers et les législations européennes. C’est de cette réalité qu’émanent les histoires que nous retrace le réalisateur. Les intervenants sont parfois acteurs, parfois des gens qui ont réellement vécu ces histoires. Celles-ci sont reconstruites ou jouées, sous forme de questions-réponses que leur soumettent les douaniers (hongrois, slovènes, italiens ou croates) et le réalisateur.

17.05 > 20:30


squelettes/rubrique-3.html
lang: fr
id_rubrique: 64
prog: 61
pos: aval