Dix mille fois "aïe" ! L"incontournable problème "d"espace" ne nous permettra pas de présenter convenablement les tout aussi "incontournables" créateurs présentés dans les séances nocturnes de ce mois. Commençons par le premier, Larry Jordan, qui depuis les années Œ50 est un des plus créatifs et prolifiques cinéastes indépendants de la Bay Area en Californie. Ses films d"animation, faits à partir de collages, sont des étonnants assemblages d"images disparates et d"une myriade de formes symboliques. On s"y retrouve plongé dans des univers Œfantastiques", et même Œmagiques", qui ont cette touche d"un romantisme qui évoque certaines vignettes du début du siècle dernier. Le deuxième, Lewis Klahr, qui utilise aussi le collage pour ses films d"animation, serait plutôt à associer au lignage de Kenneth Anger, des frères Kuchar ou d"Andy Warhol. Ses films étant à la fois crus et poétiques, énigmatiques et inventifs. Donc voilà... il n"y a plus de place pour les informations. Venez voir les films !
"Duo Concertantes", L. Jordan, 1964, 16mm, 9"
"Moonlight Sonata". L. Jordan, 1979, 16mm, 5"
"The Visible Compendium", L. Jordan, 1992, 16mm, 17"
"Downs are Feminine", L. Klahr, 1993, 16mm, 9"
"Lulu", L. Klahr, 1996, 16mm, 3"
"Pony Glass", L. Klahr, 16mm, 15"