On ne peut pas parler du cinéma fantastique mexicain sans parler de Santo, el enmascarado de plata. Il est au cinéma mexicain ce que Maciste est pour le péplum italie, un pilier incontournable, le superhéros légendaire, qui a laissé derrière lui une marque indélébile. Roberto Guzman Huerta, né en 1917 à Hidalgo (Mexique), s"est fait connaître sous différents pseudonymes au cours de sa carrière de lutteur, mais c’est sous le nom de El Santo ("Le saint") qu’il restera dans l"histoire. Quand, en 1952, un éditeur du nom de Jose Cruz eut l’idée de publier une bande dessinée où l’on verrait Santo combattre le crime organisé ainsi que divers monstres, le succès fut fulgurant : une legende était née.
52 films de Santo ont été tourné, dont certains n’ont jamais été distribués hors du Mexique,ni sous-titrés, beaucoup sont encore hélas ! invisibles à ce jour. Le superman mexicain a tout combattu : le crime organisé, la lèpre (mais oui !), une multitude de savants fous, des femmes-vampires, un cyclope, Dracula, la fille de Frankenstein, des karatékas à la pelle, des martiens, sans oublier bien sûr les momies de Guanajuato ! Mais surtout, sa légende a suscité des vocations : d"autres super-héros de la lutte sont arrivés sur la scène, parmi lesquels Neutron est sans doute un des exezmples les plus réussis. Pour célébrer ces superhéros de la lutte, le Nova a choisi trois films mythiques parmi l"abondante production fantastique mexicaine. On en fait le pari : quand vous les aurez vu, vous ne pourrez plus les oublier.