19h00
Les filles en orange
Yaël André, Belgique, 2003, 32 min., vo ang st fr / eng ov fr ond
Peut-être vous rappelez-vous du "film par souscription", tourné sans contrainte apparente sur une période assez longue et dont les rushes avaient été projetés au Nova il y a déjà quelques années. "Un univers cinématographique se révèle, un monde loufoque et chaleureux voit le jour, fait de poésie et d"irrévérence, d"inventions et de joie de vivre. Burlesquement drôles, bizarrement touchant et singuliers, ces rushes laissent pressentir un film pour le moins passionnant" (Philippe Simon dans Cinergie). Aujourd’hui, ils ont été patiemment montés et sonorisés. Un travail artisanal dont le résultat sera projeté pour la première fois ce 13 juin. L’occasion d’une soirée où se mèleront les projections d’autres cinéastes amis, de coeur ou d’esprit...
Mohave Cruising
Lluis Escartin, Espagne, 2000, Beta SP, 13 min, vo ang st fr / eng ov fr ond
Mémoire d"un voyage au c¦ur d"un sublime désert post-industriel et non habité. Les gens y sont bouleversés par la couleur des nuages, par les trous dans le ciel qui mènent autre part. Un véhicule inadapté au paysage roule le long d"une route d"émotions déchaînées : quelques moments avant le cyclone. (Joan Leandre, OVNI).
Texas Sunrise
Lluis Escartin, Espagne, 2002, Beta SP, 18 min, vo st fr
Haïku visuel des petits cataclysmes de tous les jours, accompagné par les mots d’un marginal parlant d’anciennes valeurs, qui, apparemment, ont été exterminées par le capitalisme. La confrontation des images et des mots montre ce qui prévient le cataclysme. Texas Sunrise expérimente le langage cinématographique non linéaire, faisant naître ainsi un discours critique dans lequel une confrontation a lieu entre son et image. Ce qui crée une ¦uvre à la fois simple et complexe, poétique et politique.
20h30
December 1-31
Jan Peters, Allemagne, 1999, 97 min, 16 mm, vo st fr
« En décembre 1997, le cinéaste Jan Peters a exposé une bobine de trois minutes chaque jour. Les trente et une bobines ainsi réalisées et montées de façon chronologique forment le film. La position radicalement subjective de ce journal filmé se donne la liberté des pensées associatives. Jan Peters compose une avalanche d"images et de paroles en combinant des anecdotes autobiographiques, des observations banales et des réflexions philosophiques. Sa théorie consiste à penser que nommer les objets et les événements leur fait prendre un sens par rapport à sa vie. La mort de son meilleur ami est une rupture avec laquelle il doit établir ce rapport. Décembre 1-31 est un travail de deuil auto-ironique, maniaque et amusant, poussé et comique à la fois qui commence par la douleur sur la coexistence impossible de la mort et de la vie et qui continue par des tentatives pour garder le contact avec son ami mort. » (Peter Ott)
22h30
Les filles en orange
Yaël André, Belgique, 2003, 32 min., vo fr
Deuxième projection de ce film didactique naïf, vaguement expérimental, destiné aux esprits simples. Il contient, en vrac : une méthode pour blanchir les poissons rouges, un classement des sexes selon la couleur des habits, une observation du haut des toits, une théorie sur le haut et le bas, une façon de chanter fauxŠ nulle conclusion sur les rapports entre hommes et femmes.
Chorégraphie ostendaise de la vitre sale
Willy Devan, Chorégraphie aléatoire n°1, Belgique, 2002, DV, 9 min
Dansez pour moi...
Je hais la publicité
Will Vande, Belgique, 1999, DV, 13 min
Vous savez, je crois que je hais vraiment la publicité.
New Wave
Collectif le bâtiment, Belgique, 2000, 9’, super 8/DV
Un lotissement moderne morne et tranquille, quelque part dans la campagne. Arrivent de nulle part, trois individus. A bord de leur véhicule, ils sillonnent le quartier. Bientôt ils vont croiser leurs proies...
global prize : 2,5 euros !!!