Performances

Dans les courants d"air violents des wagons qui passent, trois musiciens et une danseuse occupent les quais. Entre leurs mouvements et leur musique apparaissent des liens fragiles, qui sont constamment interrompus par les trains. A travers les voies se crie une partition commune où s"accompagnent lignes horizontales, fracas, notes, néons, paroles, courses, glissades, trébuchementsŠ

Concept/ danse : Sonia Si Ahmed. Musique : Brian is Back (Cédric De Lievre, Stéphane Groyne, Franklin Silva).

L"espace d"un après-midi, le concert invisible propose une écoute différente de la musique classique et colore les jardins de la cité. C"est avec une présentation contemporaine que Jérôme Prosperger et Pierre Antoine Garretta , DJ mélomane, enchaîne des extraits musicaux issus de plus de 1000 ans du répertoire classique en interaction avec le public et l"environnement. Ce sont les époques et les styles qui permettent au concert invisible de jouer subtilement avec l"espace, de donner une autre lecture du lieu. Des formes multiples d"expressions artistiques viennent enrichir le cadre du "concert" et parfaire ainsi la transformation.

Tout d’abord, "Ambulance" : un spectacle de rue sans paroles utilisant la technique des ombres chinoisesŠ Une équipe médicale de choc débarque de son véhicule un véritable arsenal chirurgical pour venir en aide à la population. Auscultation, diagnostic, intervention : tel est leur credo. Grâce à leur merveilleuse invention, tout ce que vous avez dans le ventre est visible, le diagnostic est donc fiable à 100%. Elle permet également de retransmettre les opérations en direct !
Après ce spectacle, le théâtre du N-ombr"île reviendra pour la clôture du PleinOPENair avec une projection (musicale) d’ombres chinoises, depuis les fenêtres de l"EcolabusŠ

Puisque c"est le regardeur qui fait l"¦uvre, puisque tout homme est un artiste, puisque bien fait = mal fait = pas fait, le chaulage des platanes de la cité administrative est en fait une ¦uvre d"art. Si si. Inauguration le 26 août 2004 en présence de l"artiste (sous réserve).

Installation de Thierry Bernard, à la fois sonore (home cinéma 5.1), visuelle (projection vidéo) et de dimensions variables.
« Nouveaux sites architecturaux, nouveaux espaces. Différents lieux se lient et se relient les uns aux autres pour établir un tissu ininterrompu, une peau commune. Dans cette ambiance « Lego-Shell », deux personnages se croisent, sans jamais se rencontrer, dans des lieux, non-lieux finalement, où le logiciel de modélisation 3D utilisé par les architectes a été transposé directement du virtuel au réel. Des zones qui se perçoivent comme des lieux de passages, de transit, de travail (bureaux). Des lieux d’hyperactivité la journée et désertiques la nuit... »

Bien assis sur une chaise, le regard sur l’horizon, l’inertie vous traverse telle une valse mobile. Sachez cependant que les 48 autres sièges font également partie de l’expérience chorégraphique. Mobile, une douzaine de bras, autant de jambes et d’yeux pour guincher assis de côté ou prendre part directement à l’expérience. Rien ne sera moins incertain que l’écho, la résonnance musicale, mobile elle aussi.

PatafizikDizidentLab propose sur le Parvis des Phynances, une performance qui sera traversée par les vents, les ondes et autres flux perceptibles et imperceptibles. Avec Mme Aï Suzuki, qui fera office de medium humain, Pascal Baes au vidéoprojecteur et Jean-Paul Domb aux ondes électromagnétiques.

Un petit cabaret pour les grands, ou vice-versa ?
Avec des personnages tantôt ridicules, tantôt touchants, tantôt époustouflants :
* Le Gran Caramelo, un clown qui prétend être un très grand magicien.
* Les Enkrolés avec Zoé et Marie, rythmes clownesques.
* Rachel, petites formes musicales originales.