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Tables Rondes

Les tables rondes de la "Rencontre des Labos" tenteront de mieux cerner le phénomène des laboratoires cinématographiques d"artistes, en Europe, dans sa forme contemporaine. Ceci à travers une réflexion qui engagera des expériences du passé et du présent. Sont conviés à participer à ces tables rondes tous les acteurs des différents labos et structures qui viendront à Bruxelles, mais aussi les artistes travaillant seuls dans ces pays où des structures collectives n"existent pas. Des personnes du public peuvent aussi y participer, en en faisant la demande avant. Les tables rondes se dérouleront en français avec une traduction en anglais. Elles seront animées par deux personnes, l"une connaissant bien le réseau des labos et une autre apportant un point de vue plus externe.



Ce premier après-midi sera consacré à une présentation de chacune des structures présentes et des "électrons libres" (artistes, cinéastes ou autres personnes qui ne sont pas impliquées dans une structure de groupe) qui voudront suivre les tables rondes. Certaines structures sont très jeunes, d’autres ont une longue histoire derrière elle ; certaines émanent d’initiatives personnelles ou d’un petit groupe, quelques unes ont été créées dans un cadre institutionnel ; certaines ont une activité commerciale, d’autres la refuse ; certaines reçoivent un financement public, d’autres non ; enfin ce type de structure n’existe tout simplement pas ou plus dans certains pays. C’est cette diversité que nous essaieront d’appréhender.

05.12 > 14:00


Cette deuxième journée sera consacrée aux enjeux et fonctionnements des outils collectifs de production tenus par des artistes. Le fonctionnement des divers collectifs pourra être précisé à cette occasion afin de comparer les différentes expériences et leurs évolutions. Par enjeux, nous entendons le sens politique de telles structures, leur inscription à l’intérieur ou en dehors des circuits de l’art, l’appui qu’elles peuvent prendre sur certains dispositifs garants de financements (éducation à l’image, politique dite "de la ville", etc.). Il s’agira également d’aborder, par delà l’originalité des expériences de labos cinématographiques d’artistes, les analogies et différences avec des structures collectives de production existantes ou ayant pu exister dans d’autres champs de la création.

06.12 > 14:00


Pourquoi, en tant qu’artiste, utiliser le support argentique aujourd’hui ? En quoi une pratique du cinéma en pellicule peut-il être "contemporain" au moment du passage de l’industrie des images vers le numérique ? Cette question, qui semblera saugrenue à certains ... tant l’attachement à ce support peut être fanatique ... et au contraire incongrue pour des raisons absolument contraires à d’autres qui ne jurent que par la "petite caméra numérique qui démocratise le cinéma", devrait alimenter les débats. Les laboratoires cinématographiques d’artistes, bien que nés pour la plupart à une époque où il n’était pas envisageable d’acquérir du matériel vidéo de qualité professionnelle à titre individuel, perdurent et embellissent. Même s’ils utilisent parfois d’autres technologies, ils restent centrés sur la production sur film argentique, telle qu’un certain nombre d’artistes et de cinéastes en ressentent le besoin. Nous tenterons de comprendre les raisons profondes de ce phénomène en écoutant les expériences des artistes qui travaillent avec ces outils et le sens qu’ils donnent à leur démarche.

07.12 > 14:00


Au début de la mise en place des labos en France, une gazette, "L’Ébouillanté", faisait la liaison entre les différentes structures. Dans la continuité des Rencontres, quelles sont les possibilités de mieux mettre en réseau les différentes expériences de labos collectifs ? Quel relais peut-il y avoir à ces expériences ? Comment approfondir les liens existants avec les réseaux de distribution et de diffusion des œuvres, faut-il songer à en inventer d’autres ?

08.12 > 14:00


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pos: aval