"Qui cherche l’asile politique en Italie doit craindre pour sa propre survie. Car il y a des années à attendre sans pouvoir ni travailler ni recevoir aucune forme d’assistance de la part de l’Etat. Difficile de trouver un hébergement, de quoi se nourrir, des informations. Les demandeurs d’asile se réunissent en communautés, construisent des refuges, occupent des bâtiments abandonnés près des lieux agricoles où ils trouvent du travail, souvent saisonniers. Ils survivent grâce aux réseaux de solidarité, aux associations bénévoles et au travail "au noir". A partir de Rome, où une large communauté a occupé les ex-dépôts des Chemins de Fer Italiens, le film retrace les étapes du voyage d’une population nomade, de demandeurs d’asile qui passent d’un boulot saisonnier à l’autre, pour pouvoir survivre. Un voyage dans la géographie des exilés, déserteurs et réfugiés provenant des guerres post-coloniales d’Afrique, nouveaux migrants en Europe." (Berlinale 2006)
+ *Zakaria
Gianluca & Massimiliano De Serio, It, 35mm, vo st ang/ov eng ond, 13’*
"Je suis Zakaria". - Moi aussi je suis Zakaria. "Seigneur ", dit Zakaria, "donne-moi un signe". "Ton signe", dit le Seigneur, "sera que pour trois jours tu ne parleras aux gens qu’avec des signes". (Coran, Verset 41, III sura, Al-’Imrân). Troisième court métrage des frères De Serio autour de la façon d’appréhender autrement la culture en Italie. Zakaria, un jeune garçon italo-arabe, apprend l’arabe et les routines de la prière.